Ecce homo, seul, j’irai à la guerre
je viendrai au secours des infects cerveaux
j’en veux à la creuse et absurde misère
l’aberrante qui insuffle violence aux maux
Je guerroierai en silence, je trouverai les armes
et les Puissances qui arrachent l’âme aux douleurs
je combattrai la Force Inhumaine, la sans-cœur
qui affame les êtres, serai celui qui la désarme
Je me vêtirai de la vertu de l’apôtre, occirai le faux
je renoncerai à ma vie, me consacrerai au troupeau
j’attaquerai la conflagration pour y trouver l’amour
fleurira le paradis, mouillé du sang versé qui accourt
Je terrasserai l’ennemi, la bête sacrée la plus cruelle
foudroierai la haine au cœur de la cellule éternelle
